Alban Eilin

Au sortir de l'Hiver, l'équinoxe de Printemps (le "prim' temps" - le premier temps de l'année) est une fête joyeuse ! Rituellement, les Celtes plantaient à cette occasion le trèfle, qui était autrefois médicinal et soignait les chagrins… Il est temps, pour ce nouveau tour de Roue -et afin qu'elle devienne bien une Spirale- de laisser derrière soi le passé, et d'accueillir le Nouveau !


Aujourd'hui, si le Lepraunch irlandais le tient si fièrement à la main, à l'occasion de la Saint-Patrick, c'est que le trèfle à quatre feuilles est un symbole très ancien chez les Celtes. Il symbolisait notamment la partition de la société en quatre classes : la classe sacerdotale, la classe de l'administration civile & militaire, la classe de l'industrie et celle des agriculteurs. Et à chacune d'elle, était attribué un secteur d'activité : le savoir et l'enseignement, l'administration et la défense, la matière minérale et sa transformation, le végétal & l'animal.

La classe sacerdotale, composée elle-même de quatre catégories, était une miniature de la société. On commençait par y être Disciple : celui qui apprend. Puis on se spécialisait : on devenait Barde, si on était plus porté sur les arts (et la communication) et Ovate, si on était plus porté sur les sciences (et la santé). Enfin, après bien des années d'études et de pratiques, on devenait Druide - un Homme-Arbre, chargé notamment de mener les rituels calendaires -qui fédèrent la société- ainsi que les rituels rythmant la vie des familles (naissance, fiançailles, mariage et mort).

La classe des administrateurs présente une certaine analogie avec l'état de Barde et d'ailleurs chaque noble avait son "Barde de Cour", qui tenait lieu de poète officiel et d'historien. Le Barde devait savoir jouer avec les émotions : réveiller les gens apathiques, canaliser une colère, faire sourire les moroses, susciter l'enthousiasme pour les projets du prince… Mais l'essentiel de son travail consistait à relater les hauts-faits & les belles histoires d'Amour afin de faire rêver à un à-venir meilleur. Le jour où une société n'est plus capable de poésie (du grec Poièsis, création), tout devient habitude et routine mortelle… Ce sont les beaux rêves auxquels on croit qui permettent de créer un avenir qui en vaut la peine !

La classe de l'industrie (des techniciens, artisans et autres marchands) présente quant à elle, une certaine analogie avec l'état d'Ovate, dans leur aptitude à transformer les matières premières et à échanger les produits ainsi manufacturés… Les constructeurs, les forgerons, les potiers et les verriers illustrent particulièrement bien ce type de fonction. Le mot "industrie" n'est pas à entendre au sens tristement célèbre aujourd'hui, de machinisme étouffant ; les maîtres du Feu qui transformaient les minerais de métal en outils & en armes, les potiers et les verriers qui usaient des quatre éléments pour former des récipients & autres objets trans-lucides, ou encore les constructeurs qui armaient des navires, ont longtemps joui d'une considération particulière. La survivance de cette estime a d'ailleurs donné l'usage, du temps de la royauté, que même un noble pouvait exercer ces métiers, sans déchoir de sa noblesse. 

La classe des agriculteurs - cultivateurs & éleveurs - s'occupent des êtres vivants - végétaux & animaux - et contribue à entretenir la vie du Corps… Ils produisaient tout ce qui est indispensable à la nourriture et aux vêtements, ainsi qu'à leur acheminement. Ils veillaient aussi sur la forêt et pratiquaient l'art des potions en tout genre, à titre d'adjuvants pour une meilleure vie et d'engrais naturels, pour le sol. Ils connaissaient aussi bien les rythmes des saisons que les étapes soli-lunaires au sein de chaqu'une d'elle. Lorsque la Sapience (du ciel & de la terre) a commencé à être assimilée -non sans raison- à de la sorcellerie, elle s'est ainsi facilement dissimulée, pour perdurer, sous le vocable de "sagesse populaire" ; la Tradition ne disparaît jamais tout à fait, à qui sait regarder et écouter…


Pour la petite histoire, on retrouve par exemple les quatre classes de la société Celte, dissimulées dans les quatre couleurs de nos cartes à jouer - si populaires et ainsi, bien à l'abri. Non par leur graphisme, mais par les fondements traditionnels qui ont présidé à leur conception. On les retrouve également, de manière plus évidente, au sein des 56 arcanes mineurs du jeu de tarot, divisés en Bâton, Epée, Denier et Coupe.


Nous retrouvons nos agriculteurs avec les Deniers, qui représentent donc tout ce qui est nécessaire pour entretenir la vie (le corps), dont l'argent de nos jours. Cela concerne nos énergies et notre aptitude à créer. Nous retrouvons de même nos administrateurs et autres artistes avec les Coupes, qui représentent tous nos territoires (et leur gestion), du plus personnel (notre intime) au plus transpersonnel (nos appartenances), en passant par le Foyer. Cela concerne nos espaces et notre aptitude à aimer. Nous retrouvons aussi nos techniciens et autres savants avec les Epées, qui représentent tous les outils nécessaires pour garder notre liberté et notre intégrité, et dont le symbole le plus traditionnel est une arme - l'aptitude à combattre pour ses idées est précieuse, tout comme l'aptitude à garder une position est encore plus importante de nos jours, où les armes sont plus psychiques que physiques - . Nous retrouvons enfin nos prêtes et prêtresses avec les Bâtons - ou Flammes vivantes -, qui représentent la lumière et notre aptitude à connaître d'une part, la chaleur et notre aptitude à transmettre d'autre part. 


Comme le Cercle pointé qui apparaît au centre de ce trèfle à quatre feuilles, il est à noter que la répartition des quatre classes sociales dans le monde Celte n'est pas hiérarchique mais spatiale… ce qui est, au pas-sage, le fondement véritable de l'anarchie (à l'inverse de l'énarchie), du grec an-archê : sans prépondérance d'une partie sur le tout. L'anarchie n'avait donc pas le sens moderne de désordre (bien au contraire !) mais était l'état naturel de petits groupes autonomes qui s'assumaient et refusaient donc l'oppression des bandes militaro-pillardes... qui fondèrent Rome en tant qu'Urbs (en latin, la Ville par excellence !) en ce qui concerne l'Europe antique. Quant au point de rassemblement au centre des quatre folioles du trèfle ? Il s'agissait du Conseil du village, une institution qui fonctionne d'ailleurs toujours et cela depuis des millénaires, dans l'Inde rurale, sous le nom de panchayat.

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Continuons notre exploration du Trèfle (comme quoi, il y a de quoi digresser à partir d'une "simple"…) sur le principe, bien antique encore, que le microcosme est à l'image du macrocosme. Et si l'Homme était une société en miniature ? Quel seraient les quatre principes le composant, à l'image d'un très vieux symbole aussi, celui du Sphinx au visage humain, à l'avant-train de lion & à l'arrière-train de bœuf, et aux ailes d'aigle ? A l'image, plus tard, au fronton des églises, du Christ au sein d'une mandorle -d'une Graine- entouré par les quatre évangélistes canoniques (rien ne se perd, tout se transforme... et se transmet ! vous disait-on).


Pour les Anciens, le bœuf symbolisait les forces physiques, le lion les forces morales, l'aigle les forces intellectuelles ; l'ange pour sa part, était une force d'essence divine qui, concentrant les trois forces animales précédentes, en faisait une unité. En effet, si la volonté ne venait pas diriger et maîtriser les natures lymphatique, sanguine et nerveuse de l'Homme, ce dernier ne pourrait vraiment exister comme une tri-unité, c'est-à-dire comme une unité dominant une trinité -comme une conscience dominant trois inconscients…


Remarquons que cette constitution tripartite est inscrite dans notre corps physique même -depuis que la Vie a évolué vers le tétrapode- avec notre bassin que prolonge nos jambes, notre thorax que prolonge nos bras, et notre tête, qui couronne le tout. Nous développerons cela, une fois de l'autre côté de la Roue, à l'Automne, grâce à notre grand ami l'Arbre. Laissons avant, passer les Moissons... nous en sommes qu'aux Semailles

En tout cas, nous voyons maintenant apparaître le 3, ce qui explique peut-être le passage, au Moyen-Âge, vers une société divisée cette fois, en trois Ordres… Si le Clergé (et son corps-âme-esprit...) peut facilement s'assimiler à la classe sacerdotale et la Noblesse, à la classe des administrateurs civils et militaires, remarquons que le Tiers-Etat a fusionné les classes des techniciens, artisans et marchands d'une part, avec celle des agriculteurs d'autre part. "Ceux qui travaillent" sont au cœur de la société de l'Ancien Régime puisque sans eux, comment "Ceux qui prient" et "Ceux qui combattent" auraient pu survivre, tant qu'ils étaient occupés à Être & Avoir ? Il fallait bien que 80% de la société soit occupé à Faire !

Concentrons-nous juste un instant sur ce "Fer", au sein du noyau de notre Sphère. Là où s'est opérée au Moyen-Âge cette fusion au sein de la société, entre la classe des agriculteurs (qui s'occupait des matières premières) et celle des artisans (qui s'occupait de les transformer, dans l'objectif d'obtenir un produit raffiné…) Une symbolique on ne peut plus universelle ! Celle qui fait passer d'une pierre brute à une pierre taillée puis polie (des Hommes des cavernes à nos amis les Maçons, il n'y a qu'un pas !) ou encore celle qui fait passer la chenille à l'état de papillon -des étoiles (salut Bernard, pour les connaisseurs) ; autrement dit, la symbolique des Métamorphoses - coucou Ovide ! Faisons alors le lien - osé - avec un certain ovidé, j'ai cité la brebis. Vous me direz "elle ne manque pas d'air cette Ariane !" avec son fil (de laine) qui tisse ainsi cette tapisserie, reliée par le sens davantage que par la cause... Oui mais elle était trop belle celle-là : la brebis enfantant l'Agneau (pascal) avec le Bélier (qui ouvre astrologiquement le Printemps.) Evoquons également le Lièvre celtique et ses œufs (de Pâques), sans compter le mythique Dragon, que les Celtes préférèrent au Bélier pour symboliser l'arrivée du Printemps. Et nous voilà passer, après le Trèfle, dans le monde animal… le point commun restant -à la Croisée des Mondes- l'Homme (cet Arbre Animé -peut-être celui que perce-voit notre ami Lazare, une fois guéri par le Christ ?-) la Société -ses mythes et ses symboles- la Nature & ses transformations cycliques.


Commençons par le Dragon, cet être mythique -mais que l'on retrouve quand même sur le drapeau officiel d'une nation : le Pays de Galles- et qui incarne un Paradoxe… celui d'unir, en sa nature, un être rampant et un être volant (autrement dit la reptation & la volition ? ah non, la volition c'est autre chose !) En tout cas, regardons bien et constatons qu'un dragon, c'est quand même avant tout un reptile -avec des ailes certes- mais un reptile tout de même ! Nous serions même tenté de dire, un serpent (ce dernier ne conserve-t-il d'ailleurs pas le souvenir de ses pattes, aujourd'hui encore ?) D'un Serpent avec des Ailes donc... une idée qui plairait bien à Hermès n'est-ce pas ?


Si tant est qu'ils sont deux à s'enrouler autour du Caducée, peut-être un rapport avec les Dragons rouge et blanc sous la Tour du roi Vertigier, dans le mythe du Graal ? Galaad ne dirait sûrement pas le contraire, mais qu'en serait-il du Galiléen, qui à 33 ans, ascensionna au Ciel ? Tant de questions qui tournent dans notre crâne (celui du Golgotha ?) et me revient à l'esprit cette phrase que la légende attribue à l'italien Galilée..: "et pourtant elle tourne" aurait-il marmonné en 1633, forcé par l'Inquisition, à abjurer sa théorie. Heureusement qu'il n'avait pas évoqué alors, la Kundalini des Hindous ! C'est le bûcher, qui l'aurait alors probablement attendu. Sorcellerie ! Revenons cependant sur le plancher des vaches, des serpents devrais-je dire, et remarquons qu'un serpent justement, cela fait "peau neuve", pour grandir. Tout à fait à propos au Printemps (c'est quand même le thème de cet article) qui, rappelons-le, est l'occasion de laisser derrière soi "l'année" écoulée et d'accueillir le Nouveau. Celui-ci, ce Regard-Sentiment-Pensée sans cesse original n'est cependant jamais définitivement acquis, à l'image peut-être, des mues successives qui s'effectue tout au long de la croissance du serpent. C'est une "Formation tout au long de la vie" dirait les Sciences de l'éducation ! Tout arrêt au sein d'une Oasis, doit ainsi rester une étape sur la Route du Sel, au risque sinon de s'enliser et d'arrêter le Voyage vers la Terre promise (à quoi vous êtes-vous promis ?) Cette Quête est donc un processus continuel de Trans-formations, à l'image, encore une fois, de la Nature finalement...


Puisque nous en arrivons au Désert, continuons maintenant avec l'Agneau, deuxième animal que le Printemps nous évoque. Remarquons déjà qu'il a la cote (sans mauvais jeu de mots...) dans les trois religions monothéistes ! Dans le judaïsme, il évoque la Pâque ou Pessa'h, lorsqu'il est demandé aux Juifs, par l'intermédiaire de Moïse (ou serait-ce Merlin ?) d'en prendre le sang pour en recouvrir le tour des portes de leurs maisons (se protégeant ainsi, lors de la 10ème Plaie, de la colère divine). Dans le christianisme, il évoque directement le Christ lui-même, en tant que Sacrifié - sur l'autel de la bêtise humaine sûrement. Dans l'islam enfin, il commémore notamment le sacrifice demandé à Abraham, celui de son fils rien que ça. Rien de bien réjouissant me direz-vous... mais peut-être avons-nous noirci le trait ? Le mythe biblique -comme tout Mythe- possède en réalité ses codes -ses Symboles- et la Qabale alchimique en est le décodeur. Nous y reviendrons avec Pessah...

En tout cas, un agneau, pour en revenir à des choses plus terre à terre, c'est d'abord et pour commencer, la progéniture de notre ovidé national -c'est-à-dire finalement, la perpétuation de la Vie- et puis c'est juste siiii mignon !


Oulala, passons vite au Lièvre celtique, troisième animal que le Printemps nous évoque et à l'origine de notre lapin de Pâques (chrétienne, cette fois !) Vous êtes-vous déjà demandé, à ce propos, ce que vient faire à cette occasion (la commémoration de la Passion du Christ pour rappel) un lapin qui cache des œufs en chocolat dans votre jardin ou autre tiroir ? Pour comprendre cela, il faut encore une fois se souvenir que la Tradition continue toujours son petit bonhomme de chemin, quelle que soit la culture dominante, au fil des millénaires... Au temps des Celtes, le lièvre était l'animal de la Déesse-Mère, soit de la Terre (pour les Germains, il s'agissait de la déesse de l'Aube ou de l'Est). Lors de l'équinoxe de Printemps, on célébrait ainsi, à l'aide de ce symbole, la Renaissance de la Nature, après sa mort apparente en Hiver (...Coucou Jésus !) C'est donc le renouvellement de la Vie, via la symbolique de la lumière solaire qui reprend le dessus sur l'obscurité, et via la symbolique de la Nature qui se refertilise, qui sont fêtés à l'équinoxe. Et l'Œuf dans tout cela ? Il s'agit de la symbolique de l'œuf cosmique, représenté comme le Germe de l'Univers tandis que son éclosion se rapporte à sa naissance. Sans compter le Soleil qui réapparait à l'horizon pour l'occasion, Dali ne dirait pas le contraire non plus !


Puisqu'un germe pointe le bout de son nez, il est maintenant le temps de boucler cet article, en évoquant pour finir : les graines. C'est que le Printemps, c'est le temps des Semailles, disions-nous en en-tête de tous ces détours... ou de cet essaimage en règle, au choix ! En tout cas, nous en arrivons à la symbolique du 1 et du O (principe du langage binaire il me semble), après être passé par le 4 et le principe de l'Anarchie, le 3 et ses histoires d'être, d'avoir et de faire (à transformer en Or) et enfin le 2, avec notre volatile rampant qu'est l'Homme-Arbre, bonjour le paradoxe ! La Graine donc, cette unité qui renferme tout un Potentiel aérien, si tant est qu'on la plante en Terre... Si tant est qu'on passe de l'Intention à l'Action, pour revenir à l'Homme, cela pour obtenir un Arbre après plusieurs tours de Roue (de l'année). Un arbre fruitier tant qu'à Faire, un Arbre de Vie, tant qu'à Être. Un Arbre qui se renouvellera chaque année -chaque matin- si tant est qu'il apprenne à laisser mourir l'ancien pour renaître continuellement ; pour élargir son feuillage et capter ainsi, toujours davantage de Lumière -une spirale plutôt qu'un cercle- et qui tel un Vase (un Graal ?) pourrait contenir toujours davantage, plus il se remplit. Mais attention de quoi il se remplit... un verrier ne cherche-t-il pas, pour son récipient, qu'il laisse passer la lumière ? Et si l'arbre capte la lumière pour fabriquer de la matière vivante, cette dernière ne pourrait-elle pas, en retour, se transformer en Lumière -des étoiles ? Tel est peut-être le chemin (de Compostela) que trace devant nous le Printemps... tel le ferait un Bélier pour le troupeau humain. Il semblerait bien en tout cas que notre Culture -à travers le temps & l'espace- nous parle que de ça -s'appuyant depuis toujours, sur la Nature. Enfin, tout dépend comment notre conscience assemble le Monde, sûrement.


Pour conclure, en ces temps de Crise écologique majeure (mais est-elle seulement écologique, cette crise ?) faisons peut-être en sorte, en commençant par soi-même (le Printemps concerne le 1) d'incarner le sens étymologique de ce mot "crise", c'est-à-dire de faire un choix - renouvelé chaque matin. Ce choix ne peut être que personnel (et nous l'espérons, original) mais n'oublions pas, comme nous le rappelle l'écologie justement, que nous sommes tous sur la même Sphère et que tout y est en interrelation... Que la Graine (le Potentiel) que nous sommes tous en essence, germe, pousse (s'ex-prime) et s'épanouisse (AIME, enfin) et alors la Terre reverdira, d'un Printemps que nous ne connaissons pas encore mais qui recouvrera, comme à son habitude, la Terre de son abondance sans condition... Il est temps, "les arbres meurent", s'inquiétait un Ami, cet hiver. Incarnons-nous ! Perçons notre bulle auto-contemplative ! Tournons nos yeux vers l'extérieur, comprenne qui pourra...

Toujours est-il, nous avons osé Rêver ici, comme peut le faire un Enfant, sans se préoccuper d'un soucis trop appuyé de réalisme, qui trop souvent s'accompagne de tant de cynisme... Cela ne veut pas dire que l'on doive faire l'impasse sur le pragmatisme, mais une graine doute-t-elle de l'Arbre qu'elle peut devenir ? Haut-les-cœurs ! Dansons, géants ! Guérissons (en riant) la Terre ! Et confiance, le Vent nous portera.....

Tau Sextus Julius Africanus

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